samedi 13 novembre 2010

quand est-ce qu'on mange ?

Je suis donc en Australie depuis très exactement quatre jours, après un voyage très éprouvant (l'avion ce n'est déjà pas très confortable mais quand en plus votre voisin à la mauvaise idée de faire la taille d'un basketteur dopé aux anabolisant et qu'il prend la moitié de votre place en plus de la sienne c'est carrément long).

Heureusement que j'ai passé un dernier week end en France suffisamment épuisant pour pouvoir dormir malgré tout.

A l'arrivée à Brisbane, la première chose à faire c'est de fuire au plus vite, juste le temps d'ouvrir un compte, d'acheter un téléphone australien et ce que je n'ai pas pu emmener avec moi  dans l'avion et je décampe.
Première expérience avec le stop aux antipodes, un moment vraiment extraordinaire. Ici quand vous montez dans une voiture (que vous n'avez pas attendu plus de 2 minutes), dès que le chauffeur entend votre accent français vous avez immédiatement droit à l'une des bière planqué dans la glacière derrière le frein à main. Après deux premiers lift, j'ai fini par monter dans une voiture qui m'a fait faire trois cent bornes à travers le bush, commentaires touristiques inclus, pour arriver à Byron bay. Une fois à Byron, je trouve un backpacker et je m'écroule pour cuver les 6 bières qui m'ont été gracieusement offertes sur la route.

Le lendemain, réveil à 4 h du mat (bin oui décalage horaire + bière de bon matin ça fait des réaction bizares au niveau de l'horloge interne). Je tente le lever de soleil sur le point le plus à l'est de l'Australie, raté à 10 minutes près. Puis je me paye le luxe d'un petit voyage vers Nimbin, qui est selon les habitants "la capitale des hippies en Australie". Effectivement c'est assez vrai, à ceci près qu'il ne doit plus y avoir beaucoup de vrais hippies sur place, on rencontre surtout ceux qui espèrent se faire de l'argent sur les clichés liés aux hippies (un dealer tous les 3 mètres, des fringues arc en ciel dans toutes les boutiques, et quantité d'objets dérivés liés au chanvre sous toutes ses formes).
J'arrive quand meme à trouver un petit lot de guimbardes bien sympas (mais carrément hors de prix, à peu près deux fois plus chères que les memes chez Dan Moi qui se fait déjà une marge de 400%). Petite satisfaction personnelle, le vendeur me dit que c'est la première fois de sa vie qu'il entend quelqu'un qui sait jouer, du coup trois clients intéressés viennent vers moi pour me demander conseil, je leur explique qu'il faut les commander chez Dan Moi pour se faire arnaquer mais en douceur.
 
La soirée à Byron Bay bien sympatique, j'ai ainsi pu observer de près la population du backpacker moyen en Australie, il est le plus souvent français ou allemand, il se couche tard (en général vers deux packs et demi) et va à la plage dès son réveil à midi, bref, le backpacker moyen est un glandeur alcoolique.
Il existe aussi une deuxième catégorie de touristes, bien français, qui profite honteusement de l'effet foudroyant de son accent français sur les Australiennes qui se balladent sur la plage et aligne les traces de rouge à lèvre sur son col de chemise en guise de tableau de chasse. Globalement détestés par tout le monde, ces touristes ont en plus la mauvaise idée de donner à tout le monde l'impression que le français moyen ne vient aux antipodes que pour jouer au docteur.
Enfin, la proximité avec Nimbin aidant surement, on rencontre par ici pas mal de bretonnes ayant une attirance particulière pour le shit.

Après Byron, je suis sur Newcastle (non non pas le newcastle de rosbeef, celui qui est légèrement au nord de Sydney), c'est assez moche mais je suis obligé d'attendre demain pour partir, le dimanche le stop ne marche pas du tout par ici. Et puis au moins j'ai eu le temps d'écrire cette tartine que vous allez lire plusieur fois en vous arrachant les cheveux pour trouver la contrepétrie (cherchez bien elle est pas facile celle là).

Juste un petit mot pour finir en expliquant le titre de cet article, dans ce pays tout est bien, chère mais de bonne qualité, sauf la nourriture qui, en plus d'etre hors de prix, à une facheuse tendance à etre de piètre qualité. Un exemple frappant parmis d'autres, un kilo de pommes granny smith coute ici 7,5$ soit environ 6€. Moi qui suis habitué aux pommes gratuites ça me fait assez mal.  

5 commentaires:

  1. vivement la tasmanie, j'ai comme l'impression qu'il ne faut pas rester trop longtemps dans ce genre d'endroit... sinon tu risques d'approfondir ton accent de frenchie!

    question que j'avais concernant les contrepétries, doit on te répondre ici en com ou ailleurs sur un mail?

    Pour celle là je voulais proposer sans conviction:
    mauvaise idée de faire la taille d'un basketteur dopé aux anabolisant ....... mauvais idée de taire la faille d'un basketteur

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  2. raté, elle est un peu plus complexe que ça. Petit indice, ça a un rapport avec l'histoire médiévale de nos voisins allemands.

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  3. bon, n'y a -t-il pas d'autres personnes motivées pour essayer de trouver les contrepétries?????
    je voulais faire une autre proposition pour celle-ci en suivant un peu ton indice...
    (Mais si c'est la bonne réponse, elle est quand même à la limite du raisonnable, mr le président!)

    j'ai fini par monter dans une voiture qui m'a fait faire trois cent bornes à travers le bush

    devient: j'ai fini par monter dans une voiture qui m'a fait faire trois cent burnes à travers le bosh.....

    a bientôt....

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  4. Et non toujours pas, il faut remonter plus loin dans l'histoire allemande, au temps des croisades pour etre précis

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  5. elle me semblais un peu trop tirée par les schleus...

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