mercredi 17 novembre 2010

good morning tassie

Hier (mercredi) j'ai enfin posé le pied en Tasmanie, l'ile du petit diable tellement mignon.

Normalement il y a aussi des Platypus (appellation locale de l'Ornithorynque) dans le coin, mais sans payer une fortune pour en voir un enfermé dans un zoo ça risque d'etre dur d'en apercevoir.

Pour venir j'ai pris le ferry, seule alternative à l'avion pour venir en Tasmanie, plus chère et plus lente, mais au moins on est pas limité en bagage.  Et puis sur le ferry il y a Joe, un aborigène qui fait l'animation sur le bateau pendant que les balandas se pochtronnent au bar à coté (il faut voir leur mine piteuse le lendemain). Sur les 300 personnes sur le bateau on est que 6 à s'en etre rendu compte mais Joe est un p***in de guitariste, car pour faire de la musique sur le ferry, c'est comme pour faire la manche dans le métro à Paris, il faut passer des auditions. On a donc passé un super bon moment avec Joe et d'autres zicos à coucher tous les autres, dommage que j'ai pas encore de didge avec moi.

Je reste donc à Launceston pour attendre l'ami Colas qui dois décoller de sa campagne du nord le 22. En attendant je cherche un producteur de cerise qui veuille bien de nous, histoire que mon portefeuille se refasse une santé après la traversée vers la Tasmanie et qu'on puisse s'acheter un van pour enfin faire des vraies économies et aller se perdre dans les coins les plus reculés de l'Australie.
Après l'arrivée de Colas, on va se faire l'overland track, une rando d'au moins une semaine à travers les lacs et montagnes du nord est de la Tasmanie ; que du bonheur en perspective.

samedi 13 novembre 2010

quand est-ce qu'on mange ?

Je suis donc en Australie depuis très exactement quatre jours, après un voyage très éprouvant (l'avion ce n'est déjà pas très confortable mais quand en plus votre voisin à la mauvaise idée de faire la taille d'un basketteur dopé aux anabolisant et qu'il prend la moitié de votre place en plus de la sienne c'est carrément long).

Heureusement que j'ai passé un dernier week end en France suffisamment épuisant pour pouvoir dormir malgré tout.

A l'arrivée à Brisbane, la première chose à faire c'est de fuire au plus vite, juste le temps d'ouvrir un compte, d'acheter un téléphone australien et ce que je n'ai pas pu emmener avec moi  dans l'avion et je décampe.
Première expérience avec le stop aux antipodes, un moment vraiment extraordinaire. Ici quand vous montez dans une voiture (que vous n'avez pas attendu plus de 2 minutes), dès que le chauffeur entend votre accent français vous avez immédiatement droit à l'une des bière planqué dans la glacière derrière le frein à main. Après deux premiers lift, j'ai fini par monter dans une voiture qui m'a fait faire trois cent bornes à travers le bush, commentaires touristiques inclus, pour arriver à Byron bay. Une fois à Byron, je trouve un backpacker et je m'écroule pour cuver les 6 bières qui m'ont été gracieusement offertes sur la route.

Le lendemain, réveil à 4 h du mat (bin oui décalage horaire + bière de bon matin ça fait des réaction bizares au niveau de l'horloge interne). Je tente le lever de soleil sur le point le plus à l'est de l'Australie, raté à 10 minutes près. Puis je me paye le luxe d'un petit voyage vers Nimbin, qui est selon les habitants "la capitale des hippies en Australie". Effectivement c'est assez vrai, à ceci près qu'il ne doit plus y avoir beaucoup de vrais hippies sur place, on rencontre surtout ceux qui espèrent se faire de l'argent sur les clichés liés aux hippies (un dealer tous les 3 mètres, des fringues arc en ciel dans toutes les boutiques, et quantité d'objets dérivés liés au chanvre sous toutes ses formes).
J'arrive quand meme à trouver un petit lot de guimbardes bien sympas (mais carrément hors de prix, à peu près deux fois plus chères que les memes chez Dan Moi qui se fait déjà une marge de 400%). Petite satisfaction personnelle, le vendeur me dit que c'est la première fois de sa vie qu'il entend quelqu'un qui sait jouer, du coup trois clients intéressés viennent vers moi pour me demander conseil, je leur explique qu'il faut les commander chez Dan Moi pour se faire arnaquer mais en douceur.
 
La soirée à Byron Bay bien sympatique, j'ai ainsi pu observer de près la population du backpacker moyen en Australie, il est le plus souvent français ou allemand, il se couche tard (en général vers deux packs et demi) et va à la plage dès son réveil à midi, bref, le backpacker moyen est un glandeur alcoolique.
Il existe aussi une deuxième catégorie de touristes, bien français, qui profite honteusement de l'effet foudroyant de son accent français sur les Australiennes qui se balladent sur la plage et aligne les traces de rouge à lèvre sur son col de chemise en guise de tableau de chasse. Globalement détestés par tout le monde, ces touristes ont en plus la mauvaise idée de donner à tout le monde l'impression que le français moyen ne vient aux antipodes que pour jouer au docteur.
Enfin, la proximité avec Nimbin aidant surement, on rencontre par ici pas mal de bretonnes ayant une attirance particulière pour le shit.

Après Byron, je suis sur Newcastle (non non pas le newcastle de rosbeef, celui qui est légèrement au nord de Sydney), c'est assez moche mais je suis obligé d'attendre demain pour partir, le dimanche le stop ne marche pas du tout par ici. Et puis au moins j'ai eu le temps d'écrire cette tartine que vous allez lire plusieur fois en vous arrachant les cheveux pour trouver la contrepétrie (cherchez bien elle est pas facile celle là).

Juste un petit mot pour finir en expliquant le titre de cet article, dans ce pays tout est bien, chère mais de bonne qualité, sauf la nourriture qui, en plus d'etre hors de prix, à une facheuse tendance à etre de piètre qualité. Un exemple frappant parmis d'autres, un kilo de pommes granny smith coute ici 7,5$ soit environ 6€. Moi qui suis habitué aux pommes gratuites ça me fait assez mal.  

puiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Voila c'est fait.

Malgré toutes les réticences qui me taraudaient à l'idée de faire un blog pour mon voyage en Australie j'ai fini par lacher prise face aux nombreuses demandes.
Bien évidemment vu le prix de l'accès à internet ici, ne vous attendez pas à avoir un nouveau message tous les jours, une fois par semaine serait déjà un beau score.

J'entend d'ici la première question, pourquoi ce titre louche ? Ligérien parce que j'habite en bords de Loire, et ornithorynque parce qu'il faut rendre justice à cet animal méconnu, qui a la magnifique particularité d'etre un mammifère ovipare (ce qui est assez unique) mais qui vit dans l'ombre d'un autre mammifère, le kangourou, qui lui a volé le statut d'emblème national.

Pour la suite, puisque je trouve le concept du blog un peu idiot (pourquoi chercher à frimer auprès de nos amis restés en France en leur montrant la photo classique d'un kangourou en train de brouter sur le bord de la route (tous ceux qui ont visité le pays savent qu'il est beaucoup plus représentatif de voir un cadavre de kangourou après sa rencontre avec un road train sur les bords de route) ? ), j'ai décidé de pimenter un peu le blog et d'en assumer le coté ridicule en vous proposant un petit jeu.
Je vais essayer autant que possible de glisser des contrepétries dans mes articles, vous aurez tout votre temps pour essayer de les découvrir et celui qui en aura démasqué le plus recevra un joli cadeau à mon retour.


PS : je suis tout à fait conscient des sous entendus graveleux portés par la plupart des contrepétries, aussi je demanderais aux mineurs d'avoir une autorisation parentale pour participer au jeu.